Les personnes atteintes de maladies mentales souffrent souvent deux fois: de leur maladie et du jeu convulsif de cache-cache. La honte et la crainte d’une interruption de carrière ou d’une perte d’emploi en font un sujet particulièrement tabou au travail. Les jeunes tombent de plus en plus souvent malades pendant la phase vulnérable de leur entrée dans la vie active: en Suisse, un jeune sur cinq souffre d’une maladie mentale.
C’est pourquoi les jeunes et l’entrée dans la vie active sont au centre de la troisième année de la campagne «Psyché malade? Pas de tabou!». La campagne quinquennale (2013-2017) a été développée par Life Science Communication pour le compte de la Fondation Werner Alfred Selo et vise à briser le tabou entourant la maladie mentale.
L’ancienne gymnaste Ariella Kaeslin a également connu une dépression d’épuisement au cours de sa carrière sportive. Pour aider d’autres jeunes, elle soutient la campagne en tant qu’ambassadrice. La campagne offre un nouveau soutien aux employeurs, aux établissements d’enseignement et aux jeunes. En plus des listes de contrôle et des directives, des bandes dessinées et des piles de téléphone portable «parlantes» rendent le sujet complexe facile à comprendre. Migros et d’autres entreprises utilisent déjà la ligne d’entreprise de la campagne et enregistrent leurs premiers succès.
Les entreprises et les écoles professionnelles sont invitées à aborder la question de la santé mentale et à participer à la campagne. Contact et commandes de campagne: www.kein-tabu.ch